Consommer, on s’occupe du reste ? Ou manger autrement ?

Longtemps, on a vanté la mondialisation qui favoriserait la liberté et les opportunités.
On a vanté cette concurrence sans limites qui permet d’acheter toutes sortes de produits et toujours de moins et moins chers.
Les consommateurs ne pouvaient y trouver que source de plaisir, d’épanouissement et de bonheur … Pouvoir consommer, des quantités de produits, en toutes saisons, pas chers. Peu importe leurs compositions et les conditions de fabrication.

C’était quoi le reste ?

C’était omettre les producteurs locaux qui, eux, peinent à survivre face à une concurrence sauvage et déloyale.

Et c’était ignorer les conséquences néfastes sur l’environnement, le climat et sur les structures de chaque pays :
– Appauvrissement de la biodiversité.
– Déforestation.
– Pollutions de l’air, de l’eau.
– Accroissement des émissions de gaz à effet de serre.
– Réchauffement climatique.
– Dépendance excessive dans les approvisionnements.

Et l’agriculture dans tout ça ?

Depuis plus d’un demi-siècle, les multinationales, l’industrie agroalimentaire, la grande distribution ont dicté leurs lois au mode agricole. Les enjeux économiques ont occulté les impacts environnementaux, sanitaires, et sociaux.

L’agriculture est devenue intensive, productiviste et mondialisée. Cette dérive du système agricole a exclu nombre de paysans et a dégradé la qualité de l’alimentation mise sur le marché. En France, le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture a été divisé par 6 en 50 ans

Consommer tout court ou consommer responsable ?

Cela a entraîné pour beaucoup d’entre vous des questionnementsSymbole bien manger c'est bon pour la planète et pour certains une remise en question. Vous êtes nombreux à vous lasser des injonctions à la surconsommation. Et vous voudriez manger autrement, avoir accès à des produits alimentaires de meilleure qualité, à la fois bénéfique pour la santé et pour l’environnement.

Vous réclamez une évolution globale du système :
– Une production plus écologique et plus saine,
– Un haut niveau de transparence sur l’origine et la composition des produits.

Pour consommer moins et mieux ?

Mais il n’est pas si simple au quotidien d’accéder à des produits durables et de manger autrement. Les contacts, le temps, l’argent peuvent manquer.
Il est plus facile d’acheter des produits alimentaires bon marché, pratiques, toujours disponibles de façon immédiate et infinie. Et Il ne faut pas omettre la puissance du marketing des grandes marques et de la grande distribution. Comment résister à ces produits dans de superbes packagings et affichant au choix « riche en ceci », « pauvre en cela », « en direct d’ici », « en provenance de là » ?

Le consommateur veut manger autrement et se reconnecter au monde qui l’entoure.Symbole authenticité bien manger Mais peut-il raisonnablement s’informer sur :
– Le lieu de production,
– Les conditions de vie des producteurs,
– Les méthodes de production,
– L’origine des ingrédients,
– Le nombre d’intermédiaires,
– Les impacts sur l’environnement de la production et de la commercialisation ?
Il n’est pas aisé d’avoir tout ou partie de ces informations et de pouvoir faire un choix éclairé.

Manger, manger autrement, bien manger ?

Mais il est toujours possible de se questionner, d’échanger, de découvrir, d’essayer.
Manger ne serait alors pas qu’un acte vital et anodin mais une envie d’évoluer pour se relier à soi-même, aux autres, à la terre et à l’environnement.

cfermier pour manger autrement

Manger sain et (se) faire du bien

Symbole manger autrement plaisir et santé